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Shipping : bientôt un pavillon monégasque ?

Monaco Hebdo - Wed, 2016-06-15 13:42
L’industrie du shipping à Monaco est confrontée à la concurrence de plus en plus forte de Singapour, Dubaï, Chypre ou encore Londres. Quelles sont les forces et les faiblesses de ce secteur qui emploie près de 1 000 personnes en Principauté ?

Difficile d’imaginer ce qui se passe au large… Et pourtant, plus de 50 000 navires et cargos sillonnent quotidiennement les mers du monde avec, à leur bord, des tonnes de containers ou de pétrole. Depuis les années 70, le transport maritime connaît un essor considérable. A tel point qu’aujourd’hui 90 à 95 % des marchandises transportées dans le monde le sont par voie maritime… Ce que l’on sait sans doute encore moins, c’est qu’à Monaco aussi, le transport de personnes et de marchandises par voie maritime (1) est un secteur-clé de l’économie monégasque. Selon les chiffres livrés par la chambre monégasque du shipping (CSM), ce secteur qui emploie près de 1 000 salariés en Principauté, représente un chiffre d’affaires d’environ 180 millions d’euros et plus de 4 % du produit intérieur brut (PIB) du pays.

 

Fiscalité

« Nous couvrons toutes les exigences du transport maritime : de l’armement à la gestion de navires, aux services gravitant autour, comme les avocats spécialisés en droit maritime, les experts techniques, les courtiers, les agents maritimes et autres services portuaires », indique Alexandre Albertini, le vice-président de la CSM. Pour connaître les forces et les obstacles de ce secteur à Monaco, les professionnels ont décidé de commanditer une étude. Dévoilée au Yacht Club le 17 mai dernier, celle-ci révèle que la principale raison qui poussent les entreprises de shipping à s’installer à Monaco est « l’environnement fiscal ». Viennent ensuite la stabilité économique du pays, mais aussi sa situation géographique. « Monaco est également au centre du monde au niveau des fuseaux horaires, et sa proximité avec un aéroport international en font un lieu d’où il est facile d’opérer. Le climat et la présence d’autres acteurs maritimes de renom sont également des facteurs importants », rajoute Alexandre Albertini.

 

“Shipping tower”

En revanche, plusieurs facteurs inhérents à Monaco freinent le développement de ce secteur. Sans surprise, le manque de locaux en est un. Tout comme le coût des bureaux. « Nos compagnies occupent près de 20 000 m² de bureaux à Monaco et 25 % d’entre elles souhaiteraient augmenter ces surfaces entre 50 et 200 m² si la possibilité leur était offerte. Pour notre développement, les locaux posent donc un énorme problème », regrette Alexandre Albertini. Le secteur souhaiterait même qu’une “shipping tower”, c’est-à-dire une tour de bureaux dédiée au shipping, soit construite… Une proposition noyée illico par le ministre d’Etat, Serge Telle : « Evidemment, comme beaucoup d’acteurs économiques à Monaco, vous avez un problème d’exiguïté du territoire et donc de bureaux. Un des grands projets du gouvernement est, vous le savez, de reconstruire la ville sur la ville. On va s’employer à vous aider, mais cela ne se fera pas, malheureusement, par la construction de la tower shipping que vous appelez de vos vœux. Je ne vois pas comment on pourrait construire une tour supplémentaire de bureaux, même si économiquement, nous en aurions besoin. »

 

« Pays à risques »

Autre frein : le shipping a beaucoup de mal à attirer et à embaucher localement du personnel qualifié. « Ce sont des postes très techniques. Nous sommes donc souvent contraints de recruter à l’étranger, explique Alexandre Albertini. Mais c’est une démarche compliquée et coûteuse. Et pour les salariés concernés, c’est toujours délicat de quitter leur pays d’origine. » Toujours selon cette étude, l’autre obstacle majeur que rencontre le shipping monégasque est l’image de Monaco dans le paysage économique international. En particulier, en matière de transferts bancaires. « Malgré le fait que la Principauté soit dans la liste blanche de l’OCDE, certaines banques mondiales n’ont pas mis à jour leur copie et considèrent que Monaco est encore un pays à risques », précise Alexandre Albertini.

 

Pavillon

Pour dynamiser le secteur, les professionnels du secteur ont donc fait leur propositions. Parmi elles : créer une taxe sur le tonnage des navires exploités par les entreprises monégasques. « Je peux vous dire assez directement que cela ne va pas se faire, a toutefois répondu le ministre d’Etat, car cela dépend de mes amis français et de l’Union européenne (UE). » En revanche, dans la foulée, Serge Telle a indiqué que la création d’un pavillon commercial monégasque sera bel et bien étudiée : « C’est certainement une idée à creuser, car elle pourrait être très utile pour Monaco. En termes de souveraineté et d’image, je trouverais particulièrement agréable de voir le pavillon monégasque sur toutes les mers du monde. Le gouvernement s’emploiera avec nos collègues français à faire avancer les choses. » A suivre.

(1) Le yachting et la plaisance ne font pas partie de l’industrie du shipping.

 

Impôt sur le revenu : « Rien ne justifierait qu’on l’instaure » « Les acteurs du shipping s’installent à Monaco tout d’abord pour des raisons fiscales… Vous n’êtes pas les seuls ! Personnellement, je ne suis pas concerné, mais c’est une très bonne raison. Je le dis sans ironie, car cette situation fiscale à part en Europe, et probablement dans le monde, fait de Monaco un endroit exceptionnel. » Cette petite déclaration émane du ministre d’Etat, Serge Telle, lors du cocktail organisé le 17 mai par la chambre monégasque du shipping (CSM). Et le ministre d’Etat d’ajouter : « On va s’employer avec le Prince et le gouvernement à ce que cette situation dure le plus longtemps possible. Même si, comme vous pouvez l’imaginer, cela ne dépend pas que de nous. En tout cas, compte tenu des excédents budgétaires et compte tenu du fait que nous n’avons pas de dette, rien aujourd’hui ne justifierait que l’on instaure un impôt sur le revenu des personnes physiques en Principauté. » S.B.

 

 

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« Entretenir la flamme “Monte-Carlo” »

Monaco Hebdo - Wed, 2016-06-15 13:40
Pour célébrer les 150 ans de la création du quartier de Monte-Carlo, les archives audiovisuelles de Monaco et les archives du palais organisent le 22 juin à l’opéra Garnier une ciné-conférence intitulée L’invention de Monte-Carlo. Pendant deux heures, le public pourra découvrir l’histoire, l’évolution mais aussi les controverses, liées à ce quartier mythique créé en 1866 par le Prince Charles III. Les explications de Vincent Vatrican, directeur des archives audiovisuelles.

Quelles sont les raisons qui ont poussé le prince Charles III (1818 – 1889) à créer en 1866 le quartier de Monte-Carlo ?

Les raisons sont avant tout économiques. En 1848, la perte de Menton et de Roquebrune a réduit le territoire monégasque d’environ 80 % et a entraîné une diminution de sa population de près de 90 %. Il fallait donc trouver de nouvelles ressources économiques pour survivre et pour que le pays puisse se développer… Conseillé par sa mère la princesse Caroline, le prince Charles III décide alors de transformer Monaco en un lieu de villégiature et de loisirs sur le modèle des villes d’eaux allemandes et belges, où les jeux de hasard rencontraient un succès grandissant.

 

Au fil des décennies, ce quartier s’est totalement métamorphosé et a attiré toute la haute société européenne…

En l’espace de 40 ans, le plateau des Spélugues — presque désert en 1860 — devient en effet au tournant du XXème siècle, la capitale mondiale de l’élégance, des jeux, de l’art et du sport. Au cours de la ciné-conférence nous allons bien sûr montrer les établissements emblématiques de Monte-Carlo et leurs transformations : l’Hôtel de Paris, le Café de Paris — qui s’est d’abord appelé le café Divan — les Thermes, ou encore l’éphémère Palais des Beaux-Arts. On rappellera également que la condition sine qua non de la réussite de cette “entreprise” est passée par le désenclavement de Monaco, que l’on doit, là encore, aux princes de Monaco. Avec notamment la construction de la route du littoral et de la ligne de chemins de fer Paris-Lyon-Méditerranée (PLM) qui rejoint Monaco, puis Monte-Carlo en 1868.

 

La ciné-conférence aura également une dimension culturelle ?

Les activités sportives et culturelles qui ont contribué à la distraction d’une société cosmopolite, avide de distractions nouvelles, seront bien sûr évoquées. Le public découvrira notamment les courses de canots automobiles, le tir aux pigeons, les concours d’élégance automobile, ou encore les débuts de l’art lyrique à Monte-Carlo…

Pourquoi avoir appelé cette ciné-conférence L’invention de Monte-Carlo ?

Nous avons choisi le terme « invention » car au-delà de la simple création d’un quartier, Monte-Carlo est d’une certaine façon, un concept. Dans le sens où, au fil des décennies, il a fallu entretenir la flamme “Monte-Carlo”, trouver de nouvelles idées pour perpétuer cet élan et assurer à ce patronyme une renommée internationale. Tout est une question d’image.

 

A sa création, le Casino a suscité de nombreuses critiques ?

Dès son ouverture à Monte-Carlo en 1863, le Casino a connu un succès considérable. A l’époque, les jeux étaient interdits en France. Par le biais de journaux satiriques comme L’Assiette au beurre, ou de cartes postales, Monte-Carlo était en effet l’objet de toutes les critiques. En France, les nationalistes et des anarchistes se déchaînaient.

 

Pourquoi ces critiques ?

On pointait du doigt le fait que le pays ne devait sa richesse qu’aux jeux. Tous les amalgames étaient permis. Monte-Carlo était considéré comme un lieu immoral. Le Prince Albert était l’objet de critiques extrêmement virulentes, en raison de sa germanophilie, ce qui, dans le contexte politique français était mal vu. Des amalgames d’une violence inouïe ont été faits à l’époque. C’est la légende noire de Monte-Carlo. Et bien sûr, nous en parlerons.

 

Le quartier de Monte-Carlo a très souvent servi de décor au cinéma…

Le 7ème art s’est en effet très tôt emparé du décor de Monte-Carlo pour de nombreux films. On le sait peu, mais dès 1897, un concours de photographies dans lequel est intégré une section “Monaco vivant par les appareils cinématographiques”, est organisé par la Société des bains de mer (SBM) qui a la juste intuition que cette invention peut servir son image. Presque tous les films de fiction qui se déroulent en Principauté, comportent au moins une scène tournée à Monte-Carlo. Dans les années 60, on dénombre jusqu’à 10 tournages de film par an à Monte-Carlo. C’est la magie, le rêve. Mais le cinéma n’est pas le seul à s’intéresser à Monte-Carlo.

 

Quels autres supports s’y intéressent ?

Les actualités, le film amateur, le film de propagande, la télévision, la publicité… Chaque média a une façon différente de parler de Monte-Carlo, de représenter le phénomène “Monte-Carlo”. Nous montrerons à ce propos des archives étrangères totalement inédites.

Le public découvrira aussi les célébrités qui ont défilé au Casino ou à l’hôtel de Paris ?

Le public retrouvera évidemment les célébrités qui ont fait les grandes heures de Monte-Carlo. Mais notre objectif n’est pas de s’attarder sur le glamour, le jeu ou le luxe. Ni de donner dans la nostalgie. Notre objectif est, au contraire, de regarder les choses avec du recul, d’analyser les faits et de les remettre dans une perspective historique. Il y a ce qui se voit, et ce qui se voit moins.

 

Qu’est-ce que l’on voit moins ?

Par exemple, Monte-Carlo a longtemps été une destination privilégiée de certains hommes d’état. C’était le cas de Gustave V de Suède (1858-1950) dans les années 30, de Winston Churchill (1874-1965) dans les années 50, qui avait une suite à l’hôtel de Paris. Il y séjournait presque incognito. À l’abri des caméras, ou presque.

 

Le patronyme “Monte-Carlo” a toujours eu un écho international ?

Le patronyme Monte-Carlo était en effet systématiquement associé à des événements auxquels on voulait donner une dimension internationale. Né en 1961, le festival de télévision a pris le titre de festival international « de Monte-Carlo » et non pas « de Monaco ». Sans doute parce qu’au début, tout se passait à l’ancien Sporting d’hiver.

 

Il y a aussi le festival du cirque…

Effectivement. Ce festival créé en 1974 se déroule sous le chapiteau de Fontvieille. Et pourtant, cet événement international porte aussi le patronyme de Monte-Carlo. Sans doute parce que “Monte-Carlo” est un nom connu du monde entier. Dans l’histoire, il y a eu un glissement d’image. Lorsqu’en 1956, le Prince épouse Grace Kelly, actrice de cinéma, Monaco est en pleine reconstruction. Ce mariage, le plus médiatisé du moment, a donné un élan nouveau à la Principauté. D’un seul coup, tous les projecteurs se sont tournés vers Monaco. L’image a changé.

 

Les derniers projets immobiliers de la SBM seront évoqués ?

Ce n’est pas notre rôle de commenter l’actualité. Si ce n’est de constater que Monte-Carlo n’a cessé au cours de son histoire de repenser son modèle économique et de moderniser ses infrastructures. Un nouveau cycle commence. C’était inévitable. Pour le reste, la polémique est stérile. Fallait-il détruire le Sporting d’Hiver ? On a dû dire la même chose pour le Palais des Beaux-Arts, qui a été détruit prématurément en 1929, après seulement 47 ans d’existence. Ce temps n’est pas encore celui de l’histoire.

 

Les archives qui seront dévoilées lors de la ciné-conférence s’étendent sur plusieurs siècles ?

Nous allons dévoiler des documents iconographiques, notamment des cartes, des gravures, des plans topographiques et des lithographies datant de 1602 à 1862. Ces documents permettent de se représenter ce qu’était Monte Carlo avant Monte-Carlo. Nous avons aussi fait appel aux collections photographiques des archives du palais, mais aussi à celles de la SBM et du fonds régional de la mairie de Monaco. Avec l’arrivée du cinématographe à la Belle Époque, nous poursuivrons notre chronologie grâce à des archives filmées, pour montrer comment le succès de Monte-Carlo a perduré durant tout le XXème siècle, dans un savant équilibre entre tradition et modernité.

L’invention de Monte-Carlo, ciné conférence en présence du Prince Albert II. Le 22 juin à 18h à l’opéra Garnier. Tarif : 10 euros. Renseignements : 98 06 28 28 et sur www.toutlartducinema.mc. Commentaires assurés par l’historien Thomas Fouilleron et Vincent Vatrican.

 

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Le CREM fête ses 6 ans

Monaco Hebdo - Wed, 2016-06-15 13:37
Ouvert le 1er juin 2010, le Club des résidents étrangers de Monaco (CREM) vient de célébrer ses six années d’existence. 420 membres de 45 nationalités différentes s’y côtoient. Plus de 800 évènements ont été organisés depuis 2010.

Quand Louisette Levy-Soussan, sa présidente, a pensé à ce club, elle l’imaginait comme une maison pour les résidents de la Principauté. « Le CREM reste avant tout un club, un lieu, une maison, insiste Maryline Pierre, la directrice. Un seul mot d’ordre : la convivialité. » Au 1er juin 2016, ce club installé au Cipriani comptabilise 420 membres de 45 nationalités différentes. Des Italiens, des Anglais, beaucoup de Belges, et bien d’autres. « Il y a 126 nationalités représentées parmi les résidents monégasques. Le challenge reste donc entier. » En six ans, 800 activités ont été proposées aux membres, « des gros événements aux petits rendez-vous ». « Il n’est pas toujours facile de se faire son réseau quand on arrive dans un nouvel endroit. Notre objectif est de faire se rencontrer les gens », résume Maryline Pierre. L’anniversaire de ce club privé a été fêté en présence des membres et des partenaires à l’héliport le 2 juin.

« Si vous voulez réunir toutes les personnalités, faites les boire », plaisante la directrice du CREM, Maryline Pierre. Mais luxe oblige, ce ne seront que des grands crus qui seront proposés. @ CREM

Partenariats

La moyenne d’âge des membres a évolué, car le profil des résidents a beaucoup changé. Au CREM, la moyenne d’âge est située entre 30 et 40 ans et on apprécie surtout les événements autour du business et du sport. L’équipe du CREM a donc dû s’adapter à ces demandes. « Il faut proposer des nouveautés pour que nos membres restent fidèles », concède la directrice. Depuis le mois de mars dernier, le club bénéficie d’un site internet repensé. Le club a aussi développé des partenariats avec d’autres clubs huppés européens. Le premier s’est concrétisé avec le George Club de Londres. « Nos membres voyagent énormément. Notre objectif est de trouver de quoi les réjouir pendant qu’ils sont à l’étranger. Dans d’autres clubs, ils peuvent retrouver l’ambiance du CREM », estime Maryline Pierre. Des partenariats avec les clubs de Berlin, Luxembourg et Venise sont en cours d’élaboration.

 

Animation

D’autre part, le bel espace monégasque du CREM bénéficiera dès septembre de sa propre cave à vin. « Si vous voulez réunir toutes les personnalités, faites les boire », plaisante la directrice. Mais luxe oblige, ce ne seront que des grands crus qui seront proposés. « Le challenge, c’est de faire comprendre aux membres qu’ils peuvent profiter de nos locaux pour des rendez-vous loisirs mais aussi professionnels. Les clubs ont un esprit très anglo-saxon que Monaco, de culture plus latine, n’a pas encore. » Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 21h, le CREM est aussi bien un lieu où l’on peut « profiter d’un coin cheminée en hiver, venir découvrir les dernières actualités de la presse internationale et locale, faire des rendez-vous en toute tranquillité et confidentialité, prendre un café, un thé ou un apéritif, jouer une partie de backgammon ou encore profiter du billard ». En juillet, les membres bénéficieront d’une visite guidée de l’exposition d’été du Grimaldi Forum, mais aussi d’un dîner d’été, ou encore de la privatisation du bateau bus pour assister au concours international pyro-mélodique. En septembre, brunch dominical, vernissage d’exposition, soirée à thème, conférences diverses, randonnée, et même un week-end à Bordeaux sont déjà programmés.

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Cinq innovations au service de la santé

Monaco Hebdo - Wed, 2016-06-15 13:35
Le salon Connected Health Monaco s’est tenu au Grimaldi Forum le mardi 31 mai et mercredi 1er juin. En marge de conférences sur les évolutions médicales, c’était aussi l’occasion de présenter des nouveautés technologiques autour de la santé. Monaco Hebdo a sélectionné cinq de ces innovations qui sont aux portes de notre quotidien.

Rendez-vous

Prendre un rendez-vous en ligne avec MonDocteur

Faciliter l’accès à la santé et simplifier le quotidien des patients comme des praticiens, c’est l’objectif du portail de prise de rendez-vous en ligne MonDocteur, lancé en juin 2013. Pour son troisième anniversaire, la plate-forme peut se targuer d’être présente auprès de plus de 5 500 médecins et spécialistes dans 250 des principales villes de France. Et enregistre une prise de rendez-vous toutes les trois secondes… Dans la région, MonDocteur est notamment présent à Nice ou à Cannes. Au forum Connected Health Monaco, Clément Gardette, responsable développement Paca, est venu convaincre et conquérir le milieu médical avec des objectifs ambitieux. Actuellement, MonDocteur représente 40 % du marché des praticiens équipés d’un dispositif de prise de rendez-vous en ligne, mais seulement 2 % des quelque 500 000 médecins sur le territoire. La start-up mise sur 20 % d’ici 2018… soit dix fois plus. Pour ce faire, le portail web annonce doubler ses effectifs pour atteindre 10 millions de rendez-vous mensuels d’ici décembre 2016… et loue son évolution constante. Communication facilitée entre les médecins et leurs patients, accompagnement des professionnels de santé parfois isolés dans des territoires, agenda disponible instantanément pour les praticiens… MonDocteur doit, en plus de ces services, prochainement dévoiler de nouvelles fonctionnalités.

 

Cœur

Des défibrillateurs connectés pour le domicile

Lors d’un arrêt cardiaque, le délai d’intervention est crucial. Chaque minute qui s’écoule, c’est 10 % de chances de survie en moins. Conscient qu’il est vital d’intervenir dans les quatre premières minutes, Lifeaz a conçu le premier défibrillateur connecté destiné au grand public. « Lifeaz se place là où il doit être, c’est-à-dire au domicile des particuliers, où près de 80 % des arrêts cardiaques ont lieu », plaide la jeune entreprise. En équipant les foyers, il pourrait réduire drastiquement la mortalité par arrêt cardiaque. Grâce à cette invention, actuellement en cours de développement, cette start-up fait partie des dix vainqueurs du concours « coup de cœur du jury » de Connected Health Monaco. Connecté, l’appareil détecte la moindre anomalie — problème de batterie ou d’électrode — et alerte la start-up. Un simple bouton enclenche un guide vocal ; il analyse le rythme cardiaque et décide s’il faut réanimer la victime. « Aucun risque d’empirer la situation », assure Lifeaz. Pour que le défibrillateur voit le jour, une campagne de financement participatif a été lancée sur Ulule, et à déjà dépassé son premier objectif : 15 000 euros pour la finalisation du deuxième prototype. Deuxième étape : 40 000 euros, qui permettraient de réaliser les tests de certification afin d’être commercialisé. Et avec le double, c’est la mise en place de la première ligne de production qui est assurée.

 

Surdité

Être averti de ce qu’il se passe quand on n’entend plus

C’est l’un des dix lauréats du concours Connected Health Monaco 2016. Développé par une start-up azuréenne, Smart Ear transforme en quelque sorte le téléphone portable en oreille pour les personnes sourdes ou malentendantes. Et en France, ils sont plus de cinq millions, notamment les personnes âgés, à souffrir de déficiences sonores. Le concept est simple : le dispositif capte constamment tous les bruits au sein de l’habitat. Dès que Smart Ear repère l’un des vingt sons pouvant être pré-enregistrés — sonnerie de la porte, minuteur du four, appel téléphonique, alarme incendie… —, il va faire vibrer le smartphone et afficher sous forme de texte l’alerte correspondante. Et allume en même temps un témoin lumineux sur le module Smart Ear. L’application, gratuite et sans publicité, peut aussi retranscrire en temps réel tout ce que dit un interlocuteur en s’appuyant sur la technologie de saisie vocale du téléphone. L’entreprise a également lancé See for Ear, le petit frère de Smart Ear : des dispositifs de couleurs différentes qui peuvent être associés à un son, et qui permettent ainsi à la personne atteinte de surdité de voir l’alerte, et ainsi de l’identifier instantanément.

 

I.A.

Premiers conseils pour symptômes simples

Elle s’appelle Lucie. Véritable intelligence artificielle avec laquelle on peut converser « en langage naturel », l’objectif de l’application smartphone Ask Lucie est de pouvoir prendre en charge « toutes les demandes de bobologie ». Créée par un médecin et un développeur, la version beta est sortie il y a deux mois. Elle permet d’apporter à l’utilisateur une « réponse fiable et pragmatique » grâce à « une interaction comme avec un médecin », assure le créateur Leonardo Uribe. Pourtant, Lucie ne s’y substitut pas. L’assistante médicale intelligente ne se permet pas d’émettre de diagnostic en fonction des symptômes décrits. « On ne peut par exemple pas dire qu’il y a 70 % de chances que ce soit une gastro et 30 % autre chose », décrypte le directeur. « On va dire que, par rapport aux symptômes, ça ne semble pas grave, et qu’il faut faire telle chose [comme prendre du paracétamol et surveiller sa température si l’on décrit de la fièvre, N.D.L.R.], ou que si ça semble grave, de consulter un docteur. » Sur demande, Ask Lucie propose une réponse vérifiée par un médecin. À Connected Health, la start-up est l’une des lauréates du concours. « C’est un prix intéressant, qui nous permet de nous présenter sur le salon, et de rencontrer des investisseurs et d’autres start-ups », note Leonardo Uribe. Actuellement, Ask Lucie se consacre à « améliorer le fonctionnement du bot pour traiter au moins 50 % des demandes de manière automatisée, car des personnes surveillent derrière ». La deuxième étape sera de proposer du télé-conseil en “live” avec un médecin partenaire.

 

Vision

Dépister le diabète par des images de la rétine

Le diabète sucré engendre une atteinte de la rétine appelée rétinopathie diabétique. La start-up DreamUp Vision, dirigée par le docteur Ekaterina Besse, vise à automatiser la détection de cette maladie sur des images de fonds d’œil grâce aux technologies de reconnaissance d’images les plus avancées. Et ainsi d’aider les ophtalmologistes à détecter au plus tôt cette rétinopathie diabétique, même dans ses premiers stades. La détérioration des vaisseaux sanguins de la rétine entraîne une perte progressive de la vision. Aux États-Unis, le diabète est l’une des principales causes de cécité chez l’homme avant 70 ans, et des lésions rétiniennes sont retrouvées chez près d’un tiers des diabétiques adultes, notamment de sexe masculin. DreamUp Vision mise sur la démocratisation du dépistage de cette maladie en incluant dans la chaîne de diagnostic d’autres professionnels tels que les médecins généralistes, tout en conservant l’ophtalmologue au centre du traitement. En permettant au plus grand nombre de personnes atteintes de diabète de pouvoir être contrôlées très tôt, c’est aussi des coûts en moins. « La prise en charge d’un patient atteint de rétinopathie diabétique aux stades précoces de la maladie ne nécessite pas de traitement coûteux », prône la jeune pousse. Également lauréat de l’édition 2016, DreamUp Vision a pu présenter son innovation à Connected Health Monaco.

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Atelier virtuel pour l'exposition Francis Bacon à Monaco

Visitmonaco - Wed, 2016-06-15 13:30
Le Grimaldi Forum organisera un atelier du 4 au 15 juillet 2016.

Exposition des œuvres majeures de Robert Combas à Monaco

Visitmonaco - Wed, 2016-06-15 13:29
Du 7 août au 11 septembre 2016, exposition du peintre français Combas au Grimaldi forum à Monaco

Deux nouvelles mises en examen dans l’affaire Hélène Pastor

Monaco Hebdo - Wed, 2016-06-15 13:29

Nouveau rebondissement dans l’affaire sur l’assassinat d’Hélène Pastor. Francis P., un malfrat marseillais, ainsi qu’une avocate, Katarina Janowska, viennent d’être mis en examen a indiqué Nice-Matin le 7 juin. Cette dernière n’est autre que la nièce de Wojciech Janowski, principal suspect et gendre de la victime, soupçonné d’être le commanditaire à l’origine du double assassinat de la milliardaire et de son chauffeur Mohamed Darwich, le 6 mai 2014 devant l’hôpital L’Archet de Nice. Alors que Wojciech Janowski avait avoué en garde à vue, il était rapidement revenu sur ses aveux, rejetant l’entière faute sur son coach sportif, Pascal Dauriac. Une ligne de défense que devait justement confirmer le témoignage de Francis P. : prouver l’innocence du compagnon de Sylvia Pastor, en désignant le coach sportif comme seul responsable de ce double meurtre. Francis P. a connu Wojciech Janowski aux Baumettes, à Marseille, ainsi que Pascal Dauriac à la prison d’Avignon. La brigade de répression du banditisme a interpellé Katarina Janowska alors qu’elle tentait de déposer 23 000 euros en liquide dans un hôtel marseillais à disposition de Francis P. Un manège qu’elle aurait effectué à plusieurs reprises. Francis P. a été placé en détention provisoire. Il risque cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende pour faux témoignage. Remise en liberté sous contrôle judiciaire après sa garde à vue, l’avocate encourt trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende pour complicité de subordination de témoin. 

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Lancement de la 7° édition de Monaco Plage Propre le samedi 18 juin 2016.

Visitmonaco - Tue, 2016-06-14 13:38
La Mairie de Monaco, la Direction du Tourisme et des Congrès et la Société Monégasque d’Assainissement renouvellent l’opération estivale « Monaco Plage Propre »

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Sporting Life - Mon, 2016-06-13 11:44
Sky Bet are offering new customers a completely free £10 bet when they register via sportinglife.com.
Categories: F1 Grand Prix

Sporting Monte-Carlo : Cocktail PIT STOP Bar & Lounge

Visitmonaco - Fri, 2016-06-10 15:24
Une nouvelle expérience culinaire à Monaco pour des saveurs aux accents italiens

Fête de la mer au Yacht Club de Monaco

Visitmonaco - Fri, 2016-06-10 15:16
Le samedi 25 juin

Journée Mondiale du Bien-Etre à Monaco

Visitmonaco - Fri, 2016-06-10 08:35
Le Stars'N'Bars organise des ateliers et des animations autour du Bien-Etre le samedi 11 juin 2016

L’étoile russe Svetlana Zakharova au firmament du Grimaldi Forum Monaco

Visitmonaco - Tue, 2016-06-07 09:29
Les 6 et 7 juillet 2016 au Grimaldi Forum de Monaco

Ateliers Jeunesse dans le cadre de l'exposition Francis Bacon, Monaco et la culture française au Grimaldi Forum

Visitmonaco - Tue, 2016-06-07 09:24
Découvrez les ATELIERS JEUNESSE qui se dérouleront au Grimaldi Forum Monaco du 4 au 15 juillet 2016, dans l'environnement immédiat de la grande exposition estivale "Francis Bacon, Monaco et la culture française"

10ème anniversaire des Relations Diplomatique entre Monaco et le Japon

Visitmonaco - Tue, 2016-06-07 09:14
Démonstration Budo le samedi 18 juin 2016 Rose des vents - Larvotto de 14h à 21h, entrée libre

Exposition au Novotel Monte-Carlo de Grégory BERBEN.

Visitmonaco - Tue, 2016-06-07 09:12
Exposition du 2 juin au 2 août 2016 au Novotel Monte-Carlo

Les Ballets de Monte-Carlo, Roméo et Juliette de Jean-Christophe Maillot

Visitmonaco - Tue, 2016-06-07 09:01
L'été danse avec les Ballets de Monte-Carlo avec Roméo et Juliette de Jean-Christophe Maillot le 28, 29 et 30 juillet à la salle Opéra Garnier de Monte-Carlo

28ème édition Monaco Expo Cactus

Visitmonaco - Fri, 2016-06-03 12:35
Ateliers créatifs pour enfants et vente d'objets artisanaux de Terres méditerranéennes à Monaco Expo Cactus. Un succulent week-end ! Les 4 et le 5 juin

BUTTON WANTS TOP-CAT STATUS IN MONACO

Monaco F1 news items - Thu, 2014-10-30 15:01
World championship leader Jenson Button is ready to tame the mean streets of Monaco.
Categories: F1 Grand Prix

[L'actualité de Monaco] : Assemblée Générale de Rassemblement et Enjeux (Monaco Internet)

Monaco Net - Wed, 2014-07-30 06:00
Le mouvement politique Rassemblement & Enjeux tiendra son Assemblée Générale le 6 mai 2013 à 19h au Novotel Monte-Carlo. Comme lors de chaque réunion politique de R&E, cette soirée est ouverte à tous les Nationaux, une partie étant consacrée à l'Assemblée Générale de l'association, une autre, plus large, consacrée à une réunion publique avec l'intervention d'élus R&E au Conseil National et des principaux dirigeants du mouvement. A l'issue de la soirée, un cocktail (...)
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